últimos informes en activovolcans.info
Dépêche n°4218 du 08-11-2010
Merapi, Indonésie, 2911 m
La baisse de l'intensité de l'éruption du Merapi est confirmée par les volcanologues. Le panache est toujours produit, tout comme les écoulements pyroclastiques qui ne sont plus émis que dans les ravines Gendol et Woro. L'activité reste néanmoins encore élevée par rapport à ce qu'a connu l'édifice dans son histoire récente. A noter que la webcam fonctionne à nouveau depuis aujourd'hui. Sources : VSI; ESDM.
Dépêche n°4216 du 07-11-2010
Ambrym, Vanuatu, 1334 m
L'édifie semble être le siège d'une activité toujours assez intense. L'OMI détecte en effet de fortes concentrations de SO2, sous la forme d'un panache dont la source parait être l'Ambrym, jusqu'à plus de 1100 km de distance de l'édifice. En parallèle le MODVOLC continue de capter une anomalie thermique dans la caldera. Sources : OMI; MODVOLC.
so2
http://satepsanone.nesdis.noaa.gov/pub/OMI/OMISO2/images/OMI_ME_SO2_DDC2.GIFDépêche n°4215 du 07-11-2010
Grimsvötn, Islande, 1725 m
Les volcanologues islandais indiquent dans leur bulletin d'hier que le jökulhlaup qui a affecté la rivière Gígja se termine. Ils mesurent en effet une forte décroissance du débit depuis le 03, jour où le pic de débit a été atteint.Le volume total d'eau mise en jeu est de 0.45 km3 ce qui, par comparaison avec d'autres événements connus en Islande, en fait un petit jökulhlaup . Aucun signe tangible d'activité volcanique n'est décelé sous le Grimsvötn. Source : IMO.
Dépêche n°4214 du 07-11-2010
Merapi, Indonésie, 2911 m
L'activité semble perdre en intensité. Le VAAC de Darwin indique ce matin que le panache est observé à une altitude d'environ 7500m, contre 16000 hier. La crainte des lahars grandit de plus en plus, et certains écoulements ont déjà commencé à remobiliser la cendre dans la ravine Pabelan. Les autorités demandent aux habitants de ne pas s'approcher des rivières (le lit de certaines rivières sert de carrière d'extraction de granulat et est donc liée à une activité économique qui peut inciter ou obliger des personnes a aller y travailler). Le risque de lahars est d'autant plus grand que certains dépôt sont très épais. La Kali Boyong, par exemple, est rempli par 10 m d'épaisseur de dépôts à 12 km du sommet, ce qui est énorme et sera certainement remobilisé par les pluies. Sources: VSI; VAAC de Darwin; La Republika.